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LAITIERE II

CARACTERISTIQUES

Titre : LAITIERE II

Technique : Huile ,acrylique sur toile 

Dimensions :90 cm x 70 cm

Année: 2013

Référence / numéro d'article :  02013 0022

Prix :  1200,00 EUR  TTC  Sans cadre, (hors frais de transport).

Description : Et nous revoilà avec notre équation « -E= M(-C²) ». Avec la mise en scène de ma « deuxième laitière » agissant au hasard ...à la manière de l’Univers, que ressortira t-il de la « bière » notre dernière demeure?

Réponse: Un Univers inverse, tel un miroir qui équilibre  celui dans le quel nous sommes

Mathématiquement, comme l'anti matière existe, le temps inversé existerait aussi alors?

Très loin de notre univers existe sans doute un monde d'antimatière.

On a déjà prouvé que chaque particule élémentaire de matière a sa correspondance en antimatière. Ainsi, un proton de matière a les mêmes caractéristiques fondamentales qu'un antiproton; un électron qu'un positon... On est même capable de les fabriquer.

Mathématiquement, on prouve que les deux mondes existent puisque l'équation de dispersion d'Einstein nous donne deux solutions. Si l'énergie de masse E et le temps t sont solutions de l'équation d'Einstein, leurs opposés, moins E et moins t le sont aussi.

On peut donc parler de masse négative et d'opposé du temps. « Moins t », c'est le temps inversé.

L’antimatière et antigravité serait pourvue d'une énergie de masse négative capable de remonter le temps.

L’antimatière, avec son énergie de masse négative, emprunterai une flèche inverse du temps. Mais tout ça, c'est mathématique. Et pour prouver physiquement qu'un monde d'antimatière existe, il faudrait être capable de fabriquer plus qu'une antiparticule élémentaire, mais des antiatomes complets et surtout de l’anti carbone.

Quand le temps s'inverse

Rudyard Kipling, auteur du “Livre de la jungle”, rationaliste convaincu, écrit dans ses “Souvenirs” : « Une fois, j’ai été certain d’avoir dépassé les limites assignées par le destin. »

Il raconte qu’il s’était vu en rêve, vêtu d’un habit qu’il ne portait jamais, debout dans une grande salle pavée de dalles fissurées. Il était au milieu d’une rangée de personnes habillées de la même façon que lui. Derrière eux, une foule. Sur sa gauche se déroulait une cérémonie qu’il ne pouvait pas voir à cause du très gros ventre de son voisin. Puis, la foule s’est dispersée. C’est alors que quelqu’un a pris son bras en disant : « Je voudrais vous dire un mot. »

Kipling, troublé par ce rêve très clair, y pensa souvent, sans en comprendre le sens. Deux mois plus tard, il assistait à une cérémonie dans l’abbaye de Westminster. Tout y était : le costume inhabituel, la rangée de personnes, la foule, le vieux dallage et… le gros ventre de son voisin de gauche qui l’empêchait de voir la cérémonie ! A la fin, quelqu’un posa sa main sur son bras en disant : « Je voudrais vous dire un mot, s’il vous plaît. » Pour conclure son récit, l’écrivain ajoute : « Mais comment et pourquoi m’avait-il été donné de voir une longueur encore enroulée de la pellicule de ma vie ? »